Supérette VS épicerie : les points qui les diffèrent

Aujourd’hui, les Français se sont rapprochés des commerces de proximité, tels que les épiceries et les supérettes. Magasin de proximité, une supérette est un point de vente au détail en libre-service. Elle est située la plupart du temps en centre-ville. Tandis que l’épicerie est un commerce de détail. Elle distribue principalement des produits d’alimentation et de consommation courante. Zoom sur la comparaison de ces commerces.

Que recouvre le secteur de l’épicerie et de la supérette ?

Le métier d’épicier consiste à commercialiser de l’alimentation générale. Commerçant multi-spécialiste, l’épicier propose à la fois des fruits et des légumes, des produits laitiers, de la charcuterie, du vin, des conserves, etc. Les supérettes ont des horaires d’ouverture traditionnels, mais tendent de plus en plus à proposer une amplitude horaire plus large.

Pour ouvrir une supérette ou une épicerie, il n’existe aucune restriction. Cependant, la vente à emporter de produits alcooliques requiert l’obtention d’une licence. Le métier d’épicier exige de plus en plus de qualité de gestionnaire. Le dirigeant doit ainsi être en mesure de gérer son temps, son stock, son personnel et sa trésorerie.

Focus sur la supérette

Les supérettes restent concurrencées par les supermarchés et les magasins hard-discount. Les supermarchés offrent de plus importants produits et les magasins hard-discount ont des prix plus bas. Cependant, le chiffre d’affaires des supérettes a progressé de 1,6 % en 2013 après avoir augmenté de 1,7 % en 2012 et 2,6 % en 2011. Le code INSEE de la supérette est APE 47.11C.

La différence entre le commerce d’alimentation générale et la supérette tient uniquement à leur superficie. Les alimentations générales ont une surface de vente inférieure à 120 m2. Tandis que les supérettes ont une surface comprise entre 120 et 400 m2. Au-delà de 400 m2, les entreprises appartiennent au secteur de la grande distribution : supermarché et hypermarché. Visitez superette-nataneli.be pour faire la connaissance d’une supérette prospère.

Tout savoir sur l’épicerie

Malgré une demande plus forte de proximité, les épiceries ont souffert au cours des dernières années, Cela s’explique par la concurrence sur les prix des supers et hypermarchés et de l’image de « commerce de dépannage » dont elles étaient victimes. Diverses stratégies ont été menés pour contrer cet état, comme l’élargissement de l’offre afin de profiter de l’essor de la consommation nomade, meilleur agencement des magasins afin de mieux valoriser leur offre de produits, positionnement sur l’épicerie fine, exotique ou ethnique. La diversification dans le non alimentaire est aussi une excellente idée, comme la presse-magasin, services comme les relais colis, etc. En 2013, le chiffre d’affaires des épiceries a progressé de 1,8 % après avoir augmenté de 2,5 % en 2011.

Zoom sur le business-plan

L’achat de marchandises constitue le principal poste de charge d’un commerce de détail d’alimentation. La taille d’un commerce d’alimentation générale est comprise entre 40 et 120 m2, dont environ 40 % sont consacrés aux annexes et réserves. Les frais de personnel représentent une faible part du chiffre d’affaires des entreprises. En effet, plusieurs d’entre elles travaillent sans salarié et ont recours à l’aide familiale. Naturellement, le business plan du commerce d’alimentation générale devra intégrer tous les autres postes habituels.